Enseignements reçus :
Vivre dans la simplicité et sans excès de vie, faire attention à l’argent, accepter des autres, supporter les épreuves, suivre ses conseils, … (épisode 1/2)

Phase VII – LES REVELATIONS DE TSIRA NDONG-EXPULSION-MARIAGE

Chap. 4 : LA REALISATION DE LA VISION DE TSIRA NDONG-INVITATION ET MARIAGE


LE SOBRE MARIAGE CIVIL DU FILS DU MVETT AU BUREAU DU MAIRE
(1/2)

Pages : 130-131

De retour de chez mes parents maternels, Tsira m’invitait alors en privé, dans son modeste bureau, pour me donner les raisons de cette invitation. En voici l’essentiel :

Premièrement, faire en sorte que sa belle fille, Marie Jo, puisse vivre en toute sécurité dans le pays. Et pour ce faire, le mariage civil était une priorité afin qu’elle puisse être en possession d’un acte de mariage officiel avant l’expiration de son visa d’entrée au Gabon, puisqu’elle n’était pas entrée comme refugiée. En second, Dieu lui avait montré cette fille en vision avant son arrivée. Il était donc question qu’il accomplisse cette responsabilité surtout que son frère, mon père, et lui en avait déjà parlé. Enfin, il fallait honorer ses parents de sorte que même s’ils n’étaient pas présents, les siens aient confiance qu’elle était en sécurité dans une bonne famille au Gabon.

Pour ce qui était de la cérémonie de mariage, il avait déjà tout préparé avec le Maire Principal de la ville d’Oyem, Monsieur Assa Mezui, et que la publication officielle de notre mariage était déjà affichée. Le mariage était prévu pour le lundi, donc dans les 48 heures qui suivaient. Nous resterons une semaine de plus après le mariage avant de retourner à Libreville, m’avait-il indiqué. Tsira venait donc de me montrer qu’il tenait à moi particulièrement, et ma fiancée à mes côtés, pour quelque chose que je n’avais pas compris à ce moment-là.

Le lundi 17 octobre 1994, fut le jour de notre mariage officiel, Après le petit déjeuner, il alla d’abord déposer son dernier fils, Tsira D., à l’école. À son retour, il m’avait remis les clés d’un de ses véhicules, un simple véhicule sans grand éclat, une Renault R4, et lui-même était au volant de sa petite Suzuki, sans éclat non plus, avec à ses côtés son épouse, maman Joséphine. Les plans de Dieu se mettant en marche, mon petit frère, O., qui était également à Oyem ce jour-là, fut invité de venir avec nous. Il avait non seulement remplacé son père, N. G, aller à la recherche du gibier, son favori repas, et il avait été également notre photographe.

Pour ce sombre mariage, nous n’avions pas eu la grâce d’avoir un cortège de véhicules en nous rendant à la mairie. Nous avions juste cette R4 et cette Suzuki! Puis à notre arrivée à la mairie, nous avions été conduits au Secrétariat du Maire qui nous attendait déjà. Après quelques minutes dans la salle d’attente, une voix se fit entendre, c’était celle du Maire en personne, celle d’Assa Mezui, papa Assa comme nous l’appelions, le père de F. E.A., la belle voix d’Africa N.1 des années 90! Très heureux de voir son frère, il s’était embrassé et il nous invita d’entrer dans son bureau. Le temps d’attacher sa ceinture de Maire aux couleurs vert, jaune et bleu du Gabon, il fit appel à toutes ses secrétaires pour assister au mariage qui allait tenir dans son bureau.

(A suivre)

Commandez via Amazon: https://www.amazon.ca/-/fr/Justin-Ondo-Assoumou/dp/6202296275