Phase VIII –TSIRA NDONG, LE MVETT ET LA BIBLE
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Chap. 2 : TSIRA NDONG, AFRICAIN, PEUT-IL ETRE RECONNU PROPHETE EN OCCIDENT ?

Pour matérialiser l’orientation véritable du Mvett (chez les Fang, Ekang, en Afrique Centrale) par rapport aux Saintes Écritures (chez les blancs, en Occident), il m’avait remis en main propre, en 1994, le résumé ci-dessous dactylographié et signé par lui-même dans le but d’en diffuser au moment de ma publication, afin de prouver à ceux qui auront encore des préjugés sur la spiritualité du Mvett:

D’après Tsira du Mvett : «L’homme appartient à un autre monde. Le monde des Immortels du Dieu Invisible et Suprême d’où il vient par le truchement de la naissance et où il retourne par celui de la mort. » Tsira Ndong Ndoutoume grand diseur du Mvett dans son ouvrage “LE MVETT L’HOMME LA MORT ET L’IMMORTALITE”. Ainsi pour lui, le Mvett ne peut s’opposer à la Bible, au contraire, le Mvett confirme même celle-ci puisque le Mvett date avant la chrétienté, avant Jésus-Christ, le Fils Unique de Dieu. D’ailleurs, il m’avait indiqué à maintes reprises,  que cette réalité était bel et bien prouvée auparavant, mais ce sont certains théologiens et missionnaires qui ne disaient plus la vérité à leurs fidèles, en particulier lorsqu’ils arrivaient en Afrique.

En monstre de la lecture, comme certains autres écrivains l’appelaient, Tsira avait parcouru les écrits des différentes dénominations religieuses pour vérifier si ce qui était enseigné était la vérité, en comparant ces enseignements avec la vie de ces leaders. Il m’avait avoué avoir été déçu car la plupart disent en journée une chose et dans l’obscurité son contraire. Comme le disait Jésus-Christ : Matthieu 23:27 «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!

Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d`ossements de morts et de toute espèce d`impureté », avait renchéri Tsira. Toutefois, une certaine église semble être dans le bon chemin parce que ses enseignements convergent vers la vérité, il lui restait à vérifier avec le comportement de ses dirigeants et ses fidèles.

Une autre question de Tsira vis-à-vis ces missionnaires était son étonnement de voir que l’occident fait la représentation de Jésus-Christ partout dans le monde avec l’image d’un homme à la peau blanche aux longs cheveux ! Quant à Satan, les gens du nord, Oku, l’Occident, le présente sous la peau noire et des cornes, un monstre, comme si l’homme à la peau noire était Satan. Poussant cette réflexion plus loin, il m’avait indiqué un fait très important qui est le suivant : «Qui entre l’homme blanc et l’homme noir avait été le seul à aller porter la croix du Christ sur le chemin de Golgotha où il allait se faire pendre comme un vulgaire bandit ? Était-ce un blanc ? La réponse est évidemment non. C’était un noir, un africain du nord», poursuivait-il.

Pour soutenir des propos, Tsira était allé dans le propre camp de l’occident, donc dans la bible, en présentant les Saintes Écritures à la lecture suivante, Mat. 24 :31-32 « Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus». Or, cet homme Simon de Cyrène était-il un blanc ? Non, bien entendu, ajoutait-il. Il était bel et bien un africain et pour mieux dire, un noir. En croyant le forçant à porter la croix du Christ, Simon l’avait fait avec plaisir et honneur, bien que dans la souffrance, puisqu’il s’agissait du Sauveur de l’humanité, le Fils Unique de Dieu, Eyo’o, l’Incréé.

Voici d’ailleurs un commentaire plus précis sur cet homme dont la bible n’en parle nulle par ailleurs, pourtant il devrait être l’un des personnages les plus marquants de l’histoire du Christ, Dieu Seul sait pourquoi il n’a pas inspiré les auteurs des évangiles à dire plus sur lui, et l’on s’étonne de ce silence coupable : «Sa ville d’origine, Cyrène, était une colonie grecque en Afrique du Nord (Libye) où vivait une importante communauté juive. La mention de ses fils, Alexandre et Rufus, (dans l’évangile de Marc) suggère qu’il est resté en contact avec la communauté chrétienne primitive, et qu’il était lui-même peut-être devenu chrétien. Ses fils seraient devenus missionnaires. Une légende fit de Simon de Cyrène le premier saint chrétien noir, comme l’a représenté au XIIe siècle le peintre Florentin Baguio d’Antonio (1466-1515).

(A suivre)