Pages: 196-197 « Mon témoignage et enseignement, 2ème partie« 
Chap. 7 : MIRACLE D’UN NOUVEAU VEHICULE DURANT MA DETRESSE

Après l’annonce dans un journal publicitaire de la vente de mon véhicule, ma Nissan, j’avais eu la surprise de trouver un acheteur en un temps record, alors qu’il y avait des centaines d’autres véhicules d’occasion de ce genre en vente sur le marché de Libreville. C’était un autre signe miraculeux au travers duquel l’Être Infini me montrait qu’il contrôlait ma mission afin de ne rien craindre pour le futur. Nous avions loué le Seigneur pour ce haut fait. La somme d’argent que je disposais me permettait donc de trouver une petite voiture de seconde main sur place, à Libreville, pour continuer à faire mon ‘clandoman’ tranquillement sans me soucier des moqueurs, car ils se fatigueront, me disais-je au fond de mon âme.

C’est alors qu’en discutant avec une de mes petites sœurs vivant en France, Mm, je lui demandais de voir s’il y avait un bon véhicule d’occasion dans sa localité. Par le biais de l’internet, j’avais trouvé une belle voiture que je ne pouvais pas acheter dans mon pays avec l’argent que je disposais. C’était une belle marque allemande de couleur noire, Une Opel Vectra (voir image pour modèle). En calculant les coûts d’achat et le transport, j’avais réalisé que la somme en était suffisante. J’avais donc fait le virement en France vers le mois d’Août 2011, et selon les prévisions le véhicule devrait arriver au Gabon vers fin Septembre 2011.

Les difficultés financières avaient repris surface, les rires des moqueries également. Sachant que les gens se moquaient de moi, cela ne me touchait plus du tout, parce que j’étais heureux de m’occuper de ma petite famille. Comme aimait le dire un ami ivoirien : ‘l’eau-là ne touche pas corps canard!’. Le Fils du Mvett leur donnait plutôt les maux de tête!

Cependant, l’argent que j’avais économisé durant mon travail de clandoman s’épuisait à force de prendre des taxis en course pour cette longue distance. J’avais aussi compris que cette souffrance pour les miens était aussi une formation que je recevais de Dieu pour garder un caractère qui sache supporter des épreuves.

Après quelques mois d’attente, ce beau véhicule arriva finalement au port de Libreville vers le mois de Janvier 2012. Mais une grande surprise m’attendait! Le coût du dédouanement était plus cher que ce que j’avais cru comprendre, or je n’avais plus d’argent. J’avais sous-estimé ce coût en ayant seulement les yeux fixés sur la beauté du véhicule.  La perte de ce véhicule était donc évidente puisque le dédouanement ne pourra pas avoir lieu par manque de ressources financières….

Il m’arrivait encore de lui demander pourquoi il m’abandonnait sans ressources financières avec ces enfants et cette femme. Je ne pouvais demander de l’aide à personne puisque je connaissais déjà la réponse de mes proches : tu veux combien ?! (En se moquant de moi) ou simplement : je n’ai rien cette fois-ci, frangin!…

Quelques jours après l’arrivée de mon véhicule au port, une autre petite sœur, RNM, était arrivée de France avec son conjoint français, un ‘blanc’, pour passer des vacances au Gabon. Avec notre amitié, depuis que le couple nous avait rendu visite au Cameroun, nous étions donc allés leur rendre visite. Pendant nos échanges, je constatais qu’ils avaient beaucoup de courses à faire mais ne possédaient pas de véhicule….

De retour dans leur lieu de résidence, il me remit en espèce, en euro (€),  la totalité des frais dédouanements. Je n’en revenais pas pour ce miracle supplémentaire. Après leur avoir grandement remercié, j’étais allé tomber en sanglot sous les pieds de Dieu louant le nom de Jésus-Christ. La patience et la confiance en Dieu ont été les moments clés de ce miracle. Quelques jours plus tard, cette belle voiture était sortie et enfin garée devant la porte de ma maison. Tous les moqueurs n’en revenaient pas et n’avaient pas compris ce qui s’était encore passé. J’avais aussi appris, depuis cette période une leçon importante sur les multiples épreuves et miracles qui m’accompagnaient parallèlement, c’est que Dieu aime travailler dans le silence,  pourvu que l’on lui laisse faire et attendre patiemment….

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