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L’agriculture au Faso
Le Burkina Faso est un pays très majoritairement agricole. Le secteur primaire, constitué par l’agriculture et l’élevage emploie presque toute la population rurale et une partie importante de la population urbaine. Entre 80 et 85% des Burkinabè travaillent dans le secteur primaire. Mais le faible rendement agricole, les méthodes archaïques et les aléas climatiques rendent cette partie de la population pauvre et fragile même si elle contribue à hauteur de 40% au petit PIB du Faso.

Le climat et les traditions conditionnent évidemment les activités agricoles qui sont réparties entre les différentes communautés du pays et entre les différentes régions.

Les céréales (mil, sorgho, riz, maïs)

Le Faso, comme les autres pays du Sahel, n’est pas autosuffisant en matière alimentaire. Or, l’essentiel de l’alimentation du Burkinabè est composé de céréales. Traditionnellement, il s’agit du mil et du sorgho. D’autres céréales comme le maïs, le riz ou le sésame voient leurs proportions augmenter.

La zone de production à dominante céréalière s’étant sur la majeure partie sud du pays (à l’exception de la zone frontalière avec la Côte d’Ivoiwe qui connait une dominante agricole de racines et tubercules – manioc, ignames, patates douces). Le Nord du pays est à dominante agropastorale avec quelques cultures localisées de millet et de sorgho.

Le plat national du Burkina Faso (et du Mali) est le , généralement préparé à base de mil. Quant à la boisson la plus consommée, il s’agit bien évidemment du dolo, bière de sorgho brassée dans les célèbres doloteries artisanales qui parsèment le quartiers urbains et les villages. Le tourteau de sorgho et de mil, déchet des doloteries, constitue la base de l’alimentation des élevages porcins domestiques. On comprend ainsi mieux l’importance sociale que revêtent ces céréales essentielles à la vie du pays et au dynamisme des campagnes