EXTRAITS DU LIVRE : LE FILS DU MVETT/ AUTEUR: JUSTIN ONDO-ASSOUMOU, FILS DE FEU DANIEL ASSOUMOU NDOUTOUME OU DESASSO (FRÈRE CADET DE FEU TSIRA NDONG NDOUTOUME ‘ME DU MVETT’, ANC. D.G. DE LA CSP DU GABON ET ÉCRIVAIN DU MVETT.)

(De droite à gauche)

1/- A.M.N= Arthur Meka-Me-Ndong/ Page 128

Un mois environ après mon expulsion, mon frère, ou mon cousin, A.M.N., celui qui était à la réunion convoquée pour mon expulsion, soucieux de notre situation précaire, nous invita à habiter chez lui. Il vivait avec son épouse, A. Ainsi, le mercredi 5 octobre 1994, nous avions donc aménagé chez eux. Pendant les jours qui ont suivi, plusieurs membres de la famille nous avaient aussi accordé une sympathie particulière par des invitations et du support moral. Notamment E.O., J.C., les sœurs Jumelles de Tsira, J.et C., T.M.N., ….

2/- N.T.M = Ndong Theau Michel/ Pages 122-123

Les choses s’étaient accélérées, Dieu avait donné à ma fiancée l’opportunité d’arriver dans un pays voisin, juste quelques jours après notre premier contact. De là-bas, des vols internationaux à destination de Libreville via Douala étaient nombreux. Et lorsque Dieu reprend la main sur une affaire quand son enfant a été éprouvé et a vaincu l’ennemi par la foi en lui, il s’occupe du reste. Bien qu’elle ait été dans cette ville, je ne savais comment faire pour la faire venir, je ne m’y connaissais pas très bien en moyen transport aérien. Le 22 septembre 1994, Dieu me permis d’en parler à mon grand frère, N. T. M., le fils ainé de Tsira Ndong, qui était le Directeur Commercial Adjoint d’Air Gabon.

Très vite, il avait pris le dossier en main pour faire le calcul des frais nécessaires à l’achat de son billet d’avion. Il fallait maintenant trouver la somme d’argent exigée et personne ne pouvait m’aider à ce niveau me précisa-t-il. Le coût de ce billet d’avion était de 479.600 FCFA. En 1994, c’était beaucoup d’argent à trouver pour une jeune étudiant chômeur Or Dieu avait tout arrangé auparavant sans en faire trop de bruit. J’avais compris que l’argent qu’il m’avait fait obtenir de ma belle-mère était en réalité destiné à Marie Jo en grande partie. Puis j’avais répondu à T. que je possédais la somme exigée. Le temps de courir à la banque, récupérer la somme et son billet était acheté le même jour. Selon l’itinéraire du vol, elle devrait arriver à Libreville par un vol de Cameroun Airlines, via Douala.

3/- Alban Ella Ndong / Page 167

À côté de cette modeste présence familiale, le trio pastoral qui avait officié à cette bénédiction était composé des administrateurs de l’Église Adventiste du 7ième jour au Gabon, M.J.P., Président, J.M., Secrétaire-Trésorier, et E.W., pasteur.

J’avais porté le costume appelé ‘Smoking’ offert par mon grand frère Alban Ella Ndong, alors que mon épouse avait été habillée par ma grande sœur, C. N., une autre fille de mon oncle-père Tsira Ndong. Cette cérémonie nuptiale avait été très bien organisée, puis un buffet avait été offert aux visiteurs présents. Il n’y avait ni alcool, ni vin, ni danse, ni sketch, ni voiture des mariés, ni tour de ville, … Simplement comme Tsira l’avait initié, une cérémonie très modeste, mais avec toutes les phases d’une bénédiction nuptiale dans une grande chapelle à l’exception de la présence des filles et garçons d’honneur.

4/- Tsira Ndong Ndoutoume/ Page 168

Après avoir vécu auprès de Tsira, et même de mon père, Assoumou, en privé pendant de longs jours, j’avais constaté qu’il tirait sa puissance intellectuelle et spirituelle, non pas auprès d’une force mystique quelconque ou d’une sorcellerie particulière, mais simplement auprès d’un Être Invisible, auprès d’Eyo’o, Dieu. Je me souvenais du genre de méditation qu’effectuait souvent Tsira Ndong, et cela me rappelait ce que nous les chrétiens appelons prière silencieuse, puisque nous nous adressons à un Dieu Invisible pour un besoin spécifique. Dans mon cas, et il en est de même pour bien d’autres personnes, j’avais compris les propos de Tsira au sens spirituel lorsqu’il m’avait dit au revoir en allant au Cameroun.

Tsira m’avait que Dieu allait s’occuper de moi et de mon épouse, c’est-à-dire qu’il lui en avait parlé. En d’autres termes, cette forme de conversation dont il parlait s’appelle chez les chrétiens « la prière d’intercession ». Tsira avait intercédé auprès de Dieu en faveur de mon épouse et de moi-même. Il avait insisté en me disant que Dieu avait entendu sa requête et qu’il s’occupera de nous. Et mieux, il m’avait dit avoir également intercédé pour que le Son doux du Mvett réveille l’Afrique qui semblait s’endormir. Puisque la musique douce, le son doux sortant du Mvett ou de la Harpe en l’écoutant à des heures douces de la nuit ou du matin, est une forme de communication et de méditation avec Dieu. Nous allons donc voir au travers des épisodes qui vont suivre, si Dieu avait exhaussé ses prières d’intercession en notre faveur, et si le Son du Mvett a retenti pour réveiller l’Afrique.

En quittant le Gabon en compagnie de mon épouse, je n’étais pas encore disposé à mettre sur écrit tout ce que j’avais reçu comme information au sujet du Mvett, au sujet de ce que Dieu avait fait pour moi et ma petite famille. J’étais convaincu que je devrais écrire pour éclairer les gens sur les motivations de mes pères du Mvett, Tsira et Assoumou, mais également de Dieu, le Créateur, Eyo’o. Surtout je ne recevais aucune inspiration de sa part. Alors, j’avais préféré opter de continuer jusqu’à l’endroit et au moment où l’Esprit de Dieu m’éclairera.

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