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PRESENTATION
QUI EST DONC L’AUTEUR ?

Lorsque son père le fait donc entrer chez lui, au début de son âge adulte, il fit la connaissance de plusieurs personnes parmi lesquelles son grand-frère Tsira Ndong Ndoutoume. Selon les dires, et lui-même le lui avait confirmé peu de temps après leur rencontre, qu’il était Maître du Mvett et un homme ‘Immortel’. En tant que chrétien convaincu, il avait du respect pour son père et lui sans s’intéresser à cette affaire de Maître ou Immortel du Mvett. Mais ils avaient tous deux eu à fixer un œil sur lui durant tout son parcours sans qu’il s’en aperçoive. Une scène s’était alors produite dans la maison avec sa belle-mère qui l’avait fait pleurer parce qu’elle l’avait traité d’enfant malheureux que son époux était allé ‘ramasser sur un arbre’. Et lorsqù’il’était allé informer son père à son bureau, en larmes, il s’était passé quelque chose de spécial entre eux puis il avait effectivement compris que son père n’était pas ce que l’on voyait de l’extérieur. Et de là, il lui avait partagé des secrets et il y en avait eu d’autres par la suite. La manière dont son père avait abordé cette affaire, comme un chrétien, lui avait montré une autre image de son père en se demandant si les enseignements de son Mvett n’étaient pas comme ceux de sa bible. Parce qu’il avait été très posé et docile comme un chrétien.

Et lorsqu’il avait décidé de quitter l’Université Omar Bongo au Gabon, où il devait sortir Ingénieur en Construction Mécanique, pour aller faire la Théologie, son père et son oncle-père, c’est dire Assoumou et Tsira Ndong, étaient les rares, voir les seuls, qui l’encourageaient et étaient fiers qu’il allait apprendre à connaitre le Dieu Créateur. Or bon nombre de ses parents et amis l’avaient rejeté et certains le méprisaient. L’amour de son père pour lui était réel et visible jusqu’au moment où il avait accepté de lui permettre d’épouser une fille de nationalité rwandaise qu’il avait rencontrée à l’université au Rwanda où il avait fait 7 ans d’études pour deux facultés. Son père et ses frères avaient apprécié sa fiancée et l’auteur avait remarqué qu’ils avaient un œil sur elle et lui tout en appréciant leur dénomination religieuse. Son père avait alors envoyé des présents à son futur beau-père parmi lesquels son premier livre : Du Mvett, la dynastie d’Ekang Nna. Puis il avait indiqué qu’il se rendrait lui-même au Rwanda au courant de l’année 1994 afin d’aller discuter les modalités de mariage pour que son fils épouse cette charmante fille.

Malheureusement, il décédait cinq mois plus tard suivi de la catastrophe de guerre du Rwanda qui s’était déclenchée trois mois plus tard. Évacué urgemment dans son pays d’origine, le Gabon, il était resté de nombreux mois sans avoir aucune nouvelle d’elle. Il avait donc eu des moments de tensions psychologiques très fortes et Tsira Ndong, son oncle-père en était profondément attristé. Or Tsira Ndong, Ntougou (un des grands frères de son père) et son père avaient aimé sa fiancée. C’était comme s’ils avaient vu quelque chose de puissant et d’invisible dans leur relation spirituelle intérieure. Il était resté près de 6 mois sans avoir de ses nouvelles et à un moment il avait même cru qu’elle était probablement déjà morte durant les massacres qui avaient eu lieu dans ce pays.

Puis vint un jour où Tsira Ndong l’invita de le retrouver dans sa maison, à Oyem en province, afin de rester ensemble pendant trois semaines. Au cours de cette visite surprenante et décidé par Tsira lui-même, il avait informé à l’auteur avoir reçu une vision que sa fiancée n’était pas morte dans les massacres, qu’elle était en vie, bien portante et qu’elle allait bientôt arriver au Gabon puis ils iront le trouver à Oyem où il organisera lui-même leur mariage. Il les bénira, et Eyo’o, le Dieu Créateur dans le Mvett, fera le reste sur lui car il surprendra tout le monde. Selon Tsira Ndong, le jeune couple Ondo Assoumou devrait aller loin. Toutefois, ils devront passer par de nombreux troubles, mais rien de mal ne leur arrivera physiquement. Et tout s’était passé exactement comme sa grand-mère, son père et Tsira l’avaient prédit. Tsira Ndong et son père avaient déclaré qu’ils étaient heureux que leur fils ait fait la Théologie parce qu’il possède désormais de meilleures dispositions parmi tous leurs enfants pour mieux comprendre le Mvett.

(A suivre)