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Phase XII – LES MIRACLES DE DEPART POUR LE CANADA

Chap. 1 : APPARITION MYSTERIEUSE, LE PARDON, MESSAGE IMPORTANT. FIN DE CRISE

Le lundi 11 février 2013, j’ai rendu visite à un véritable ami et ancien membre de l’Église, qui avait donné de nombreux dons à son époque, surtout pour la Radio, Cyril Zongo, parce que nos enfants sont restés très liés. Dans son bureau après avoir échangé quelques mots, il me dit que cela fait longtemps qu’il a toujours hésité me dire quelque chose qui pourrait me choquer mais dont il prend le courage de me dire aujourd’hui : ma situation de chômage déstabilise et choque tout le monde. 

Mais est ce que je ne peux pas revoir dans ma vie s’il n’y a pas quelque chose que j’aurai mal fait qui me pousserait à demander pardon à quelqu’un ? Cherche dans ta vie passée et si tu trouves demande pardon sans attendre même publiquement, ne t’occupe pas des moqueries et ne te justifie plus. Je lui ai promis que je chercherai puis il a fait une prière avant de nous séparer. C’est la deuxième personne après ma propre épouse qui me demande d’aller demander pardon à un inconnu sans attendre pour que Dieu me sorte du blocage. Cela m’a fait sourire et je ne me suis pas trop attardé là-dessus.

Le vendredi 15 février 2013, mon épouse, qui est Principal du Collège Adventiste de Libreville, me convia à prendre part à la retraite spirituelle que le département de l’Aumônerie de son établissement, avec son implication, organise du 15 au 17 février pour nous les parents adventistes d’élèves. Sans trop de calcul, j’y ai assisté le vendredi soir et le sabbat matin le 16 février 2013. C’était normal et il n’y avait pas grand monde.

Le sabbat 16 février dans l’après-midi, il y eut plus de monde que le matin avec la présence de beaucoup d’anciens d’église. C’est l’ancienne aumônière, Francine, une jeune dame qui travaille maintenant hors de l’Église, qui a conduit la partie de l’adoration et  de prières. C’était tellement solennel que je ne me suis jamais senti dans un tel état spirituel de ma vie. Je sentais comme si une force prenait le dessus sur moi et j’étais captivé par les mots qui sortaient de la bouche de cette jeune dame comme si elle s’adressait à  moi.

Puis subitement, pendant qu’elle donnait des directives sur la manière dont nous allions prier à genoux, un vent a commencé à souffler à l’extérieur et pénétrait dans la salle. Ce vent grandissait au fur et à mesure que nous nous mettions à genoux pour la prière et il a commencé à pleuvoir subitement.

Durant ces prières solennelles et volontaires, moi aussi j’ai prié et j’ai indiqué à tout le monde (les yeux fermés) avec une grande louange que Dieu était en train de passer sur notre Campus (site de l’Association) dans ce Fort Vent inconnu !A la fin de cette prière, j’étais si illuminé que j’ai posé la question à plusieurs personnes qui étaient avec moi : AVEZ-VOUS VU DIEU PASSER SUR CE CAMPUS DANS LE VENT ET LA PLUIE ? Certains me regardaient avec sourire et d’autres sans vraiment prêter attention à mes mots, comme si je parlais un langage inconnu. Je souriais seul de joie !

À la fin de la prière, ce vent a aussi cessé mais la pluie a continué. En passant la parole à un frère engagé pour la méditation de clôture, l’électricité s’est brusquement coupée. Toute sa méditation s’est faite dans le noir et la pluie puisque la nuit tombait déjà. J’ai encore compris que quelque chose se passait. À la fin de cette méditation, c’est quand l’ex aumônière passe la parole à son collègue Aumônier actuel, que la lumière revint curieusement !! Tout le monde a été surpris.

Et moi, j’ai reposé la même question avec joie à plusieurs personnes à la sortie : AVEZ-VOUS VU DIEU PASSER SUR CE CAMPUS DANS LE VENT ET LA PLUIE ? Les réactions étaient presque les mêmes : quelques sourires comme si j’étais le seul à avoir vu Dieu passer. J’étais dans la joie pour ce privilège !

Enfin, c’est le Dimanche 17 février 2013, dernier jour, le jour de jeûne et prières véritables que je tombais sur les pieds de Christ, comme tombait l’Apôtre Paul sur la route de Damas ne sachant pas que c’est CHRIST (Son Église) que je persécutais.

Ce jour-là, l’Ex Aumônière dirigeait solennellement la prière. Je ressentais comme une force qui pénétrait en moi sans que je puisse opposer une quelconque résistance. Elle posa donc sur la table des bouts de papiers pliés pour que chacun des participants prennent un papier contenant un verset et c’est à lui de trouver un cantique qui va avec et se retirer seul dans un coin pendant 15 minutes avec son Dieu. Le texte qui est tombé dans mes mains est le suivant : Ps 103 : 19, L’Éternel a établi son trône dans les cieux. Et Son règne domine sur toutes choses. Et une pensée me vint : mais c’est vrai, Dieu est là-haut, pourquoi je me pose tellement de questions sur ce qui m’arrive depuis 4 ans ? 

Oui, Il domine sur tout et Il sait ce qu’il fait ! Il me connait et c’est grâce à Lui que je suis en vie, ma femme et mes enfants aussi ! Je dois lui faire confiance. Puis en ouvrant le cantique HL pour chercher un chant qui va avec ce verset, je suis tombé sur : le numéro 236, entends-tu Jésus t’appelle, viens au pécheur ! Il t’attend. À cette voix si fidèle, Tu résistas trop souvent. Commença maintenant dans ma mémoire comme une vidéo où Dieu m’invita à voir pourquoi Il ne m’a pas encore exhaussé parce qu’Il m’indique que je suis la résolution de mon problème et de celui du Gabon  et cela se résume essentiellement à ceci:

– Bien que mes déclarations soient vraies, bien que je sois un homme intègre et juste, j’ai aussi fait du mal à mon grand frère Wora en l’exposant publiquement et sur internet et beaucoup de gens ont été choqué dans le monde adventiste ; je dois demander pardon à Wora, de manière publique et sans attendre

– Depuis février 2009jusqu’en février 2013, tout est bloqué au Gabon à cause de cette crise ; tous les projets sont en veilleuse, tous les bâtiments et autres investissements sont comme j’ai laissé en 2009, les membres sont divisés et l’Esprit de Dieu s’est retiré pour un temps

– C’est donc à moi de faire le pas douloureux qui sauvera toute l’œuvre avec ou sans moi

(A suivre)