Phase XI –PERIODES DE RUDES EPREUVES COMME PREVU
Pages 186-187
Chap. 2 : LE SONGE DE 2009 – FUITE DE MA PETITE FAMILLE VERS UN PAYS LOINTAIN ; LE CANADA, au Manitoba.
NB: Le nom « Manitoba » provient vraisemblablement du mot cri « man-into-wah-paow » qui signifie « le passage du Grand Esprit »

Pendant que je me demandais où était passé Dieu, alors commençaient mes souffrances pour avoir défendu Sa Cause pendant plusieurs années avec honnête et zèle. Or, le Dieu des songes de mes parents n’était pas resté sourd à mes cris. Il s’était révélé à moi secrètement en avril 2009 par un songe très étrange. Il m’avait informé de l’imminence des attaques physiques avec possibilité de morts d’hommes dans lequel les membres de ma  petite famille et moi-même étions directement la cible. Dieu m’avait fait voir un songe clairement identifié sur la fuite de ma petite famille vers un pays inconnu et lointain.

Ce grand songe s’était déroulé de la façon suivante. Je me retrouvais dans la tribune populaire face à celle réservée aux officiels, appelée habituellement tribune présidentielle, pour assister un grand match de football au Stade Omnisport Omar Bongo de Libreville, au Gabon. Il y avait un grand monde et beaucoup de personnalités sous le haut patronage du Chef de l’État Gabonais en personne. J’avais aperçu plusieurs de mes parents et mes collègues locaux et ceux de la hiérarchie, Union des Églises Adventistes du 7eme Jour en Afrique Centrale, qui étaient assis à ses côtés.

Moi, je me trouvais en compagnie de mon épouse et de nos deux enfants. C’était la première fois que nous assistions à un tel événement sportif ensemble. Je me demandais comment avaient-ils fait pour être autour du Chef de l’Etat. Bon, puisque chacun a sa chance dans la vie, me disais-je, la vie étant ainsi faite. Tout se passait très bien et le match était très animé. Cette détente avec ma petite famille avait fait du bien pour chacun de nous et le Fils du Mvett en était si heureux.

Vers la fin de cette rencontre, avant le coup de sifflet final, un homme, un inconnu, possédant un genre de Motorola à la main, un appareil téléphonique, vint rapidement me souffler à l’oreille de le suivre immédiatement avant le coup de sifflet final ne retentisse, moi et toute ma petite famille, si nous tenons à notre vie, car un complot était en cours de préparation par mes parents et amis qui étaient autour du Chef de l’État. Il me soufflait qu’il y ait d’autres personnes postées autour de nous. Leur mission était claire : nous assassiner tous pendant la bousculade de la sortie. Selon lui, il était un agent de sécurité chargé de nous protéger et il aurait intercepté les messages que les deux parties se sont échangées.

Leur plan était minutieux et précis. Mais il avait un moyen de nous faire sortir par un endroit approprié qui nous permettrait de fuir très rapidement au travers d’une fissure aménagée pour nous. Il ne nous faudrait surtout pas tenter de sortir par les sorties régulières, parce qu’elles étaient toutes surveillées. Très surpris par un tel geste amical, j’avais regardé en face et avais effectivement compris que c’était bien moi et ma petite famille qui étions visée, puisque leurs regards étaient pointés en notre direction. J’avais pris panique mais confiant en cet inconnu et sans dire un mot à mon épouse et mes enfants de peur de les effrayer, je les poussais simplement à sortir très vite en suivant la direction de cet homme.

(A suivre)