Phase XI –PERIODES DE RUDES EPREUVES COMME PREVU
Pages 189-190
Chap. 2 : LE SONGE DE 2009 – FUITE DE MA PETITE FAMILLE VERS UN PAYS LOINTAIN ; LE CANADA, au Manitoba.
NB: Le nom « Manitoba » provient vraisemblablement du mot cri « man-into-wah-paow » qui signifie « le passage du Grand Esprit »
et Chap. 3 : DEUX SIGNES DU SONGE : EMAIL D’UN AMI ET UN APPEL TELEPHONIQUE

(La suite)
            Ne comprenant pas pourquoi ce message se trouvait dans ma boite et pour quel mobile, je lui avais fait la réplique pour qu’il puisse mieux m’expliquer qu’est-ce qu’il voulait sous-entendre par ce message. Sa réponse était simple. Selon lui, il m’invitait à tenter d’immigrer au Canada, une terre d’opportunités, afin d’y aller vivre en sécurité avec ma petite famille. Toutefois, il m’avertit aussi que cela va couter très cher, mais qu’avec l’aide de Dieu, il m’aidera à trouver les fonds nécessaires.

Ce message m’avait vraiment semblé très étrange parce que je ne me concentrais pas non plus sur cette information, puisque je savais que toute immigration en Europe ou Amérique couterait très cher et je ne possédais pas d’argent pour un tel projet. Mais c’était la coïncidence avec le songe que je venais d’avoir. Cette proposition m’avait donc grandement fait sourire, puis j’en avais informé mon épouse qui avait également sourit. Et l’envie d’y aller n’était pas dans mes plans, parce que j’avais déjà séjourné en Europe, en Suède, en 1990 et 1991, et le genre de vie là-bas ne m’intéressait pas.  Toutefois, je lui avais envoyé un message de remerciement sans indiquer si je suivrai ou  non cette invitation.  

Quelques jours plus tard, durant ce même mois d’Avril 2009, mon épouse avait reçu un appel de l’étranger provenant d’une personne, que j’appellerai dans cet ouvrage X, qu’elle connaissait et dont je garde le nom par discrétion. Celle-ci lui proposait de tenter une immigration hors de l’Afrique. Ils en avaient fait une bonne discussion à ce sujet. En faisant le point avec moi, je considérais cela comme une simple plaisanterie. Car j’avais déjà indiqué à mon épouse dans le passé qu’une telle aventure, pour aller en Europe, n’était pas dans mes plans. Et en plus, nous n’avions pas autant d’argent pour effectuer un tel grand projet. D’ailleurs, cette information, m’avait fait beaucoup rire, puisque je ne voyais pas quel miracle Dieu pouvait faire pour financer des gens qui vivaient à peine au quotidien. Puis mon épouse lui avait transmis ma réponse.

Au bout de quelque temps, une autre connaissance, que j’appellerai dans cet ouvrage Y, dont je garde aussi le nom par discrétion, l’avait téléphoné en demandant pourquoi elle ne voulait pas sortir de l’Afrique pour aller vivre en Europe ou en Amérique. Le rapport de cette discussion me fit aussi fait par mon épouse. Puis j’avais commencé à me poser des questions sur ce que tout cela voulait dire. Je n’avais toujours pas l’envie de quitter mon Gabon et mon Afrique. C’est alors que la personne qui avait appelé en premier informait mon épouse de pas se soucier du coût à payer pour cette immigration. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était de commencer les recherches du pays où nous voulions immigrer car l’essentiel pour lui était de nous faire quitter l’Afrique dès que possible avec toute notre petite famille (4 personnes). Pourtant à voir de près cette personne, elle ne ressemblait nullement à quelqu’un qui pouvait sponsoriser une telle charge pour une immigration.

Après cette communication, nous réalisions que tout cela était la confirmation du songe. Dieu avait lui-même prit la résolution de nous faire quitter l’Afrique quel que soit le temps que cela prendra. Il avait décidé d’enlever le Fils du Mvett et toute sa famille par surprise, comme il l’avait fait pour le prophète Elie, pensais-je. Mais l’incrédulité me poussait de faire une dernière vérification avant de croire que c’était bien le Dieu de ma grand-mère qui était derrière ce processus. Nous choisissions donc de profiter de l’information reçue d’Isaac pour essayer de lancer une application pour une résidence permanente au Canada. Il était question que nous deux remplissions les informations demandées afin qu’il soit déterminé qui de nous deux devrait être le requérant principal.

(A suivre)