Phase X – 14 ANNEES DANS L’EGLISE ADVENTISTE DU 7EME JOUR

Chap. 5 : 2005 – DECES DE TSIRA NDONG  NDOUTOUME ET DE NTOUGOU NDOUTOUME (1/3)

Pages : 179-180

Revenons un moment pour décrire le décès de mon oncle-père, Tsira Ndong Ndoutoume, Maitre du Mvett, celui qui m’avait dit d’écrire un jour sur les secrets du Mvett et nos échanges, celui qui avait eu plusieurs visions et songes concernant mon épouse et moi sur notre futur.

Alors que j’étais encore en mission au Cameroun voisin pour une durée indéterminée, j’avais pris l’habitude de me rendre dans ma ville natale, à Oyem, au Gabon, par voie terrestre avec mon véhicule en compagnie de mon épouse et de nos deux enfants. Je n’avais pas besoin de réfléchir où passer mes nuits dans cette ville, puisque je ne pouvais dormir dans la concession de mon défunt père suite à l’interdiction, toujours en vigueur, de ne pas y mettre pied. D’ailleurs cela ne me dérangeait pas, mais j’allais tout de même à chaque passage d’y aller pour jeter un coup d’œil sur le lieu de repos de mon père. J’y prenais force et puissance moral en revoyant sa tombe.

Toutefois, j’avais toujours honte de voir comment cette belle concession moderne se mettait progressivement en ruine par manque d’entretien. Je n’y pouvais rien y faire car mon père m’avait interdit de combattre contre mes frères et ma belle-mère, je les vaincrais sans effort et sans aide de personne mais d’Eyo’o, l’Infini, m’avait-il confié. Grâce à Dieu, ses deux frères, Tsira Ndong et Ntougou étaient encore là. Ils étaient là-bas et n’hésitaient pas à ouvrir des chambres à coucher pour moi et ma petite famille, d’ailleurs ils m’avaient dit ne pas jamais passer de nuit à l’hôtel avec ma famille pendant qu’ils y étaient encore en vie. Donc, je n’avais aucune difficulté de trouver un endroit pour dormir.

Puis vint le premier malheur. Entre les mois de février et Mars 2005, pendant que j’étais encore à Yaoundé, on m’annonçait le décès de papa S. C’était une nouvelle très grave pour moi car j’avais discuté avec lui concernant le démarrage des travaux sur le terrain vierge que papa m’avait donné depuis 1993, il m’avait dit que c’était l’un de mes biens et c’est lui qui gardait la clé du portail que j’avais construit lors de mon dernier passage en 2004. Comment papa Sim, pouvait disparaitre aussi de la sorte comme l’avait été mon père sans que nous ayons quelques détails de ce qu’ils voulaient que je fasse dans leur mission sur le Mvett.

En me rendant sur place pour les funérailles, en compagnie de mon épouse, j’avais trouvé un Tsira Ndong très affaibli par le départ de ses deux petits frères Assoumou et Ntougou, issus du même ventre. Très ravi de nous revoir bien portant malgré cette douleur, il m’avait confié en confidence qu’il ne pensait pas qu’il résistera encore longtemps puisqu’il n’avait plus personne avec qui s’entretenir quand il devait parler du Mvett. Il me disait qu’ils devraient être heureux là où ils se trouvent, car leurs esprits sont certainement retournés à Dieu. Il me rappelait la beauté des parvis célestes qu’il avait visité; une beauté indescriptible, dont aucun humain ne pouvait décrire, concluait-il.

(A suivre)

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